Crédit : @Cec M

LA PATATE DOUCE 🍠

Salut les TPTistes !

On se retrouve aujourd’hui pour le premier Ă©pisode de notre sĂ©rie d’automne, saison 3 (dĂ©jĂ ). Votre newsletter prĂ©fĂ©rĂ©e Temps pour Temps vous a concoctĂ© recettes, astuces et anecdotes autour d’un aliment de saison. Au menu de ce 22 septembre 2024, la patate douce :

La suggestion : Un tubercule qui se consomme en sucrĂ©/salĂ©, trĂšs Ă  la mode depuis quelques annĂ©es : la patate douce !
 

Sous la toque : Des Antilles Ă  la mĂ©tropole, le chef Jean-Rony Leriche ramĂšne la patate douce dans vos assiettes.

La bouchĂ©e :Une recette de gnocchis de patate douce maison et champignons.

Au coeur du pistil : Dans cette nouvelle rubrique, dĂ©couvrez comment la culture des patates douces a remis ce lĂ©gume au goĂ»t du jour.

SystĂšme B : Tous nos tips pour faire germer une patate douce et la transformer en jolie plante.

Culture popote : La patate douce, c’est aussi une histoire de colonisation.

Crédit : @Cec M
Crédit : @Cec M

La suggestion de la semaine đŸœïž

Patate doucenom fĂ©minin, du latin Ipomea batatas, est une espĂšce de plantes dont on consomme le tubercule, c’est-Ă -dire la racine. Son goĂ»t est lĂ©gĂšrement sucrĂ© et elle est consommĂ©e en plat ou en dessert. En France, elle est cultivĂ©e dans les rĂ©gions du Sud, oĂč le soleil la fait grandir, et est rĂ©coltĂ©e entre septembre et novembre.

Son origine est mystĂ©rieuse et incertaine. Les scientifiques semblent s’accorder sur l’AmĂ©rique centrale comme point de dĂ©part de son histoire, mais on ne sait pas trop depuis combien de temps le lĂ©gume est apparu. On doit son exportation Ă  travers le monde Ă  la colonisation, un rĂ©cit que Temps pour Temps vous raconte dans la rubrique «Culture popote» ! 
 

Depuis quelques annĂ©es, la patate douce est trĂšs Ă  la mode dans nos restaurants. Meilleure pour la santé que les pommes de terre, elle devient une alternative saine et gourmande, notamment lorsqu’elle est consommĂ©e sous forme de frites ! C’est aussi un aliment traditionnel dans plusieurs cultures comme aux Antilles


Sous la toque đŸ‘šâ€đŸłđŸ‘©â€đŸł

Dans son restaurant parisienJean-Rony Leriche promet Ă  ses client·es Â«une cuisine antillaise d’amour». Cette derniĂšre vient directement de ses origines guadeloupĂ©ennes«Ça apporte un plus dans l’univers français. Les gens dĂ©couvrent autre chose. C’est une nouvelle façon de voir la cuisine, de nouvelles saveurs» pour les Français·es de mĂ©tropole.

Sur son Ăźle natale, Jean-Rony Leriche a grandi avec les patates douces. Â«Mon pĂšre Ă©tait agriculteur et en cultivait. Il y avait toutes les variĂ©tĂ©s, blanche, violette, grise », se souvient-il. Aujourd’hui, il aime tellement ce lĂ©gume qu’il en met Â«quasiment dans tous les plats»«C’est un super produit. On peut le faire Ă  la fois en sucrĂ© et en salĂ©. Ce lĂ©gume est hyper sain et en plus, il n’y a pas seulement la racine, on peut aussi consommer la feuille», explique Jean-Rony Leriche, qui utilise cette derniĂšre Â«un peu comme des Ă©pinards».

La patate douce, Jean-Rony Leriche la fait bouillir, rĂŽtir au four ou frire, et il ne manque pas de conseils pour la cuisiner: «On peut manger sa peau en la faisant frire. On peut aussi faire des gĂąteaux avec la patate douce en l’utilisant comme farine, ou encore la rĂŽtir avec du sucre et l’utiliser comme un fruit.»

Crédit photo : Jean-Rony Leriche
Crédit photo : Jean-Rony Leriche

En France, on n’a plus l’habitude de manger de la patate douce en plat qu’en dessert. Mais le chef a dĂ©veloppĂ© diffĂ©rentes recettes sucrĂ©es«En ce moment, Ă  la carte, j’ai un gĂąteau, c’est comme un petit flan sauf que la base c’est de la patate douce», nous raconte-il. Le cuisinier accompagne son flan d’un caramel Ă  la passion et de copeaux de noix de coco par-dessus.


En cuisine, pour Jean-Rony Leriche, il faut avant tout faire dĂ©couvrir des saveurs aux client·es, «c’est primordial». ArrivĂ© en 2003 en mĂ©tropole, à l’ñge de 20 ans, il voulait «mettre en avant la cuisine antillaise». DiplĂŽmĂ© de chimie à son arrivĂ©e, il a prĂ©fĂ©rĂ© s’orienter vers la gastronomie. Mais finalement, «la cuisine et la chimie, c’est un peu la mĂȘme chose, on assemble des Ă©lĂ©ments et ça crĂ©e une rĂ©action».

La bouchĂ©e 👄

Pour dĂ©buter cette nouvelle saison, la TPTeam avait envie de tester les gnocchis Ă  la patate douce ! Faire ses propres gnocchis ça n’a pas l’air si compliquĂ© si l’on croit les nombreuses recettes des rĂ©seaux sociaux
 Alors nous avons essayĂ© et on vous a mĂȘme filmĂ© le rĂ©sultat
 Allez voir notre compte Instagram @temps.pour.temps pour savoir si nous avons rĂ©ussi et en attendant, voici la recette dĂ©taillĂ©e : 
 

Temps de prĂ©paration: 15 min. / Temps de repos : 40 min.

Ingrédients pour deux personnes :

  • Pour les gnocchis : 600 g de patates douces, 65 g de farine de blĂ©, 3 c.a.s. d’amidon de pomme de terre ou de maĂŻzena, un oeuf.
  • Pour la sauce : 500 g de champignons, un oignon, 2 gousses d’ail, sauce soja, beurre, 250 ml de crĂšme liquide.
Ici la version de @Kikkoman
Ici la version de @Kikkoman

1. PrĂ©chauffez le four Ă  190°C. Lavez, Ă©pluchez et coupez les patates douces en petits morceaux. Disposez les sur une plaque de cuisson et faites cuire pendant environ 25/30 minutes jusqu’Ă  ce qu’elles soient bien tendres.
 

2. Laissez refroidir puis rĂ©duisez les patates douces en purĂ©e.

3. TransfĂ©rez les patates douces Ă©crasĂ©es dans un bol et ajoutez la farine de blĂ©, l’amidon de pomme de terre et l’Ɠuf dans un bol. Salez et poivrez. PĂ©trissez la pĂąte jusqu’Ă  ce qu’elle soit bien mĂ©langĂ©e.
 

4. Façonnez des petits rouleaux et coupez-les en forme de gnocchis. Ensuite, faites cuire les gnocchis par lots dans de l’eau salĂ©e pendant 3 minutes, ils remontent Ă  la surface quand ils sont cuits.

5. Lavez et coupez les champignons en tranches, Ă©mincez l’oignon et l’ail. Faites-les revenir dans du beurre. Faites cuire jusqu’Ă  ce qu’ils soient dorĂ©s. Assaisonnez avec un peu de sauce soja, de la crĂšme et du poivre.

6. Versez la sauce aux champignons sur les gnocchis et dégustez !

La recette sera prochainement disponible sur notre compte Instagram @temps.pour.temps ! N’hĂ©sitez pas Ă  nous taguer si vous testez cette recette. 

La newsletter qui s’adresse aux fins gourmets. Comme la recette du fameux quatre-quarts, Temps pour temps se dĂ©cline en quatre portions : printemps, Ă©tĂ©, automne, hiver. Toutes les trois semaines, cette newsletter mijote au rythme de la nature pour offrir Ă  ses abonné·es un concentrĂ© des tendances culinaires de saison. Un projet cuisinĂ© par deux fines bouches, HĂ©loĂŻse Bauchet et Tanguy Roman-Clavelloux, et illustrĂ© par Cec M.

À dans deux semaines pour de nouvelles dĂ©couvertes gustatives.😋